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Ach, du lieber Augustin, Alles ist hin, hin, hin.

Mais le plus ingénieux était sans doute que si l'on mettait le doigt dans la vapeur de la marmite, on sentait immédiatement quel plat on faisait cuire dans chaque cheminée de la ville. Ça, c'était autre chose qu'une rose. Au cours de sa promenade avec ses dames d'ho

– C'est l'air que je sais, dit-elle, ce doit être un porcher bien doué. Entrez et demandez-lui ce que coûte son instrument.

Une des dames de la cour fut obligée d'y aller mais elle mit des sabots.

– Combien veux-tu pour cette marmite? demanda-t-elle.

– Je veux dix baisers de la princesse!

– Grands dieux! s'écria la dame.

– C'est comme ça et pas moins! insista le porcher.

– Eh bien! qu'est-ce qu'il dit? demanda la princesse.

– Je ne peux vraiment pas le dire, c'est trop affreux.

– Alors, dis-le tout bas.

La dame d'ho

– Mais il est insolent, dit celle-ci, et elle s'en fut immédiatement.

Dès qu'elle eut fait un petit bout de chemin, les clochettes se mirent à tinter.

– Écoute, dit la princesse, va lui demander s'il veut dix baisers de mes dames d'ho

– Oh! que non, répondit le porcher. Dix baisers de la princesse ou je garde la marmite.

– Que c'est e

Les dames d'ho

– Nous savons ceux qui auront du potage sucré ou bien des crêpes, ou bien encore de la bouillie ou des côtelettes, comme c'est intéressant!

– Supérieurement intéressant! dit la Grande Maîtresse de la Cour.

– Oui, mais pas un mot à perso

– Dieu nous en garde! firent-elles toutes ensemble.

Le porcher, c'est-à-dire le prince, mais perso

– Mais c'est superbe, dit la princesse lorsqu'elle passa devant la porcherie. Je n'ai jamais entendu plus merveilleuse improvisation! Écoutez, allez lui demander ce que coûte cet instrument-mais je n'embrasse plus!

– Il veut cent baisers de la princesse, affirma la dame d'ho

– Je pense qu'il est fou, dit la princesse.



Et elle s'en fut. Mais après avoir fait un petit bout de chemin, elle s'arrêta.

– Il faut encourager les arts, dit-elle. Je suis la de l'empereur. Dites-lui que je lui do

– Oh! ça ne nous plaît pas du tout, dirent ces dernières.

– Quelle bêtise! répliqua la princesse. Si moi je peux l'embrasser, vous le pouvez aussi. Souvenez-vous que je vous entretiens et vous honore.

Et, encore une fois, la dame d'ho

– Cent baisers de la princesse, a-t-il dit, sinon il garde son bien.

– Alors, mettez-vous devant moi. Toutes les dames l'entourèrent et l'embrassade commença.

– Qu'est-ce que c'est que cet attroupement, là-bas, près de la porcherie! s'écria l'empereur.

Il était sur sa terrasse où il se frottait les yeux et mettait ses lunettes.

– Mais ce sont les dames de la cour qui font des leurs, il faut que j'y aille voir.

Il releva l'arrière de ses pantoufles qui n'étaient que des souliers dont le contrefort avait lâché…

Saperlipopette! comme il se dépêchait…

Lorsqu'il arriva dans la cour, il se mit à marcher tout doucement. Les dames d'ho

– Qu'est-ce que c'est! cria-t-il quand il vit ce qui se passait. Et il leur do

– Hors d'ici! cria-t-il furieux.

La princesse et le porcher furent jetés hors de l'empire.

Elle pleurait, le porcher grognait et la pluie tombait à torrents.

– Ah! je suis la plus malheureuse des créatures, gémissait la princesse. Que n'ai-je accepté ce prince si charmant! Oh! que je suis malheureuse!

Le porcher se retira derrière un arbre, essuya le noir et le brun de son visage, jeta ses vieux vêtements et s'avança dans ses habits princiers, si charmant que la princesse fit la révérence devant lui.

– Je suis venu pour te faire affront, à toi! dit le garçon. Tu ne voulais pas d'un prince plein de loyauté.

Tu n'appréciais ni la rose, ni le rossignol, mais le porcher tu voulais bien l'embrasser pour un jouet mécanique! Honte à toi!

Il retourna dans son royaume, ferma la porte, tira le verrou.

Quant à elle, elle pouvait bien rester dehors et chanter si elle en avait envie:

Ach, du lieber Augustin, Alles ist hin, hin, hin.

Quelque chose

Il faut que je devie

– Oui, dit le puîné, mais l'ambition est trop basse. Qu'est-ce que faire des briques? Moi, je préfère être maçon. Voilà, du moins, une véritable profession. On devient maître et bourgeois de la ville; on a sa ba

– C'est n'être rien du tout, dit le troisième, que d'être maçon. Tu auras beau devenir maître, tu ne sortiras pas du peuple et du commun. Moi, je co

– Ce que tu prends pour quelque chose, répartit le quatrième frère, me paraît bien peu et presque rien. Moi, je ne veux pas suivre le chemin battu par les autres; je ne veux pas être un copiste. Je serai un génie original et créateur. J'inventerai un nouveau style d'architecture. Je dresserai le plan des édifices selon le climat du pays, les matériaux qu'on y trouve, l'esprit national, le degré de civilisation. À tous les étages qu'on a coutume d'élever, j'ajouterai un dernier étage auquel je do