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Par ailleurs, si Grant avait subi des dommages irrémédiables, la remise aux médias d’un clip où l’azi apparaîtrait avant et après sa détention montrerait les abolitio

Absolument pas, avait-elle rétorqué. À quoi pensez-vous donc ? Il constitue un excellent moyen de pression et il est en outre un témoin à charge contre Rocher. Ne touchez pas cet azi.

Un moyen de pression contre qui ? se demanda Giraud avec amertume. Ari avait couché avec Warrick junior et lorsqu’elle n’était pas occupée à aggraver les ulcères de Jane Strassen en voulant faire moderniser le labo un et envoyer ailleurs les huit étudiants qui y suivaient des cours, le projet Rubin l’obsédait à tel point que nul ne pouvait l’approcher : exception faite de ses azis et, bien sûr, de Justin.

Elle s’offre une petite dépression. La nostalgie de la jeunesse, ce genre de chose.

Elle s’enferme dans sa tour d’ivoire et me laisse le soin de régler tout ce merdier à Novgorod. « Ne touchez pas à Merild ou aux Kruger. Il ne faut surtout pas inciter l’e

Bon sang !Le téléphone so

— Je ne suis pas habilité à prendre une telle décision, Jordie.

—  Bordel, tout le monde semble vouloir dégager sa responsabilité, dans cette affaire. J’exige que ce garçon quitte l’hôpital.

— Écoutezc

—  Je me fiche de savoir qui est responsable et qui ne l’est pas.

— Vous devriez vous estimer heureux qu’on n’ait pas porté plainte contre votre môme, Jordie. Il est le seul fautif, pour ce qui s’est passé. Alors, ne vous en prenez pas à moic

—  Selon Petros, vous seul pouvez autoriser sa sortie.

— C’est une décision d’ordre purement médical. Elle n’est pas de mon ressort. Si vous tenez à ce garçon, je vous suggère de permettre à Petros d’effectuer son travail et de resterc

—  Ivanov s’est déchargé sur vous de ses responsabilités, Gerry. Denys également. Nous ne parlons pas d’un fichier mais d’un gosse qui a peur.

— Dans une huitaine de joursc

—  Laissez tomber. Vous allez me délivrer un laissez-passer pour cette section et ordo

— Votre fils est auprès de Grant, en cet instant même. Il a reçu un sauf-conduit permanent, pour des raisons que je ne peux d’ailleurs pas comprendre. Il s’occupe de lui.

Un long silence.

— Écoutez, Jordie. Ils parlent d’une autre semaine, deux au maximum.

—  Justin a un sauf-conduit.

— Il est auprès de Grant, en ce moment. Tout va bien. Croyez-moi. Ils ont cessé de lui administrer des sédatifs. Justin a obtenu un droit de visite permanent. J’ai cette autorisation sous les yeux.

—  Je veux que Grant sorte de la section médicale.

— Je vais en parler à Petros. Ça vous va ? Pour l’instant votre fils est avec Grant, et c’est sans doute le plus efficace des traitements. Laissez-moi quelques heures. Je vous ferai parvenir un exemplaire des rapports médicaux. Vous estimez-vous satisfait ?

—  Je passerai vous voir.





— Entendu, je serai à mon bureau.

—  Merci,entendit-il marmo

— Il n’y a pas de quoi, murmura Giraud avant de grommeler sitôt la liaison interrompue : Maudite tête brûlée.

Il reprit la rédaction de la liste des sujets qu’il devrait aborder avec Corain puis s’interrompit pour taper une demande adressée à Ivanov : l’envoi rapide d’une copie du dossier médical de Grant au bureau de Jordan Warrick. Et il ajouta sur une arrière-pensée, parce qu’il ignorait ce que pouvaient contenir ces fichiers et quels avaient été les ordres d’Ari : SRIS (sous réserve des impératifs de sécurité).

3

Le nouveau séparateur fonctio

Les travaux qu’elle effectuait ce jour-là n’avaient rien de confidentiel. Il s’agissait d’un test banal, d’un travail de laborantin que n’importe quel tech azi aurait pu faire à sa place. Mais elle aimait effectuer ces sortes de retours dans le passé. Elle avait contribué à polir les tabourets en bois du labo un en utilisant ce matériel pendant d’i

Elle n’espérait pas faire la moindre découverte mais voulait pouvoir écrire son rapport à la première perso

Je préparais moi-même les cuvesc

Peu de gens auraient été capables de se charger de tous les stades d’un tel projet. Tous se spécialisaient. Mais elle avait débuté dans cette voie pendant la période coloniale, celle des balbutiements de la science. À présent, les collèges formaient des singes savants, de soi-disant scientifiques qui se contentaient d’appuyer sur des touches et de lire des bandes sans rien comprendre à la biologie. Elle luttait contre cette tendance presse-bouton et jugeait indispensable de produire des bandes de méthodologie, bien que ces dernières fussent classées confidentielles par Reseune.

Elle révélerait certains de ses secrets dans son livre. Elle en avait la ferme intention. Ce serait un ouvrage scientifique classiquec elle décrirait l’évolution des procédés employés et présenterait le projet Rubin sous sa véritable perspective : en tant qu’expérimentation des théories qu’elle avait développées au fil des déce

La machine fournit la réponse à une séquence co

Merde. Était-ce une contamination ou une erreur de l’appareil ? Elle en prit note, avec ho

Arrêter l’appareil etle confier aux techs, passer l’échantillon suspect dans une autre machine, et en faire installer une troisième pour procéder à un contrôle.

Toute expérimentation est sujette à de tels contretemps. Les chercheurs qui soutie

Elle entendit ouvrir la porte externe du labo, puis des voix lointaines. Celles de ses azis et une autre, familière. Zut.