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Messer Ambrogio était donc extrêmement chagrin, et après avoir inutilement essayé tous les remèdes, il avait perdu tout espoir de guérir sa fille, lorsque Giov. Matteo vint le trouver et lui promit de la rendre à la santé s'il voulait lui do
Il y avait très-peu de temps que ceci venait de se passer, lorsque toute l'Italie fut instruite du malheur arrivé à la fille du roi Charles. Tous les remèdes des moines furent sans vertu; et le roi, ayant eu co
Giov. Matteo retourna donc à Florence extrêmement riche, car le roi lui avait do
Ce dernier se rendit donc à Paris tout chagrin, et exposa au roi qu'il était bien vrai qu'il avait guéri autrefois quelques possédées, mais que ce n'était pas une raison pour qu'il sût ou qu'il pût les guérir toutes; qu'il s'en trouvait dont le mal était d'une nature si maligne, qu'elles ne craignaient ni les menaces, ni les exorcismes, ni la religion même; que toutefois il était prêt à faire son devoir, mais qu'il le priait de lui pardo
Giov. Matteo, se voyant alors sans ressource, chercha à tenter la fortune par une autre voie; et ayant fait éloigner la possédée, il dit au roi: «Sire, ainsi que je vous l'ai dit, il y a un grand nombre d'esprits qui sont si malins, qu'il est impossible d'en avoir bon parti; et celui-ci est du nombre. Je veux pourtant faire une dernière épreuve; si elle réussit, Votre Majesté et moi nous aurons atteint notre but; si elle est sans résultat, je serai en votre pouvoir, et vous aurez de moi la miséricorde que mérite mon i
Le roi do
Giov. Matteo s'étant alors approché de lui, et l'ayant supplié de vouloir bien sortir, il lui répondit: «Oh! oh! tu as eu là une excellente idée! Qu'espères-tu faire avec tout ce grand apparat? Crois-tu par là te dérober à ma puissance et à la colère du roi? Vilain manant, tu n'éviteras pas d'être pendu.» L'autre le supplia de nouveau, et Roderigo ne lui répondit que par de nouvelles injures. Alors Giov. Matteo, jugeant inutile de perdre plus de temps, do