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2. Quels sont les perso

3. Dans quel but les deux femmes sont-elles venues au cimetière?

4. Qui était plus jeune? Rosé-Marie ou Roseline?

5. Décrivez Roseline: son aspect physique, sa tenue vestimentaire, ses habitudes alimentaires …

6. Repérez les moments-tournants de l’histoire de vie de Roseline.

7. Selon vous, qu’est-ce que le bonheur? Par quoi s’exprime-t-il?

8. Peut-on atteindre le bonheur en suivant certains principes?

9. Comment le texte de ce proverbe chinois fait écho avec celui de la nouvelle:

Si tu veux être heureux une heure, enivre-toi,si tu veux être heureux un jour, tue ton cochon,si tu veux être heureux une semaine, fais un beau voyage,si tu veux être heureux un an, marie-toi,si tu veux être heureux toute ta vie, fais-toi jardinier.

1.3. Do

Texte №2

2.1. Lisez et traduisez le texte à coup de dictio

Quelqu’un de bien embarrassé, c’était Marcel Lombet. Comment a

Lombet haletait. Il s’arrêta pour souffler un peu. La marche était difficile. Toute la nuit il avait neigé. Et il neigeait encore et encore, à gros flocons paresseux qui descendaient dans un bruissement de plumes. La route n’avait pas été dégagée. À quoi bon? On n’y voyait pas cinq véhicules par an. Le pied s’y enfonçait jusqu’aux genoux dans une douceur profonde et froide. Et qui cachait ses pièges: nids de poule, plaques de verglas, ornières gelées où l’on patinait.

Coiffé d’un bo

Une branche craqua. Elle lâcha une dégringolade de neige qui s’écrasa avec un bruit de molleton déchiré. Un oiseau fusa d’un taillis.

Lombet se fatiguait. C’était épuisant, ces bottes qu’il fallait lever haut à chaque enjambée, ces muscles qu’il fallait bander à chaque glissade. Sans compter le froid raidissant les tendons, les flocons fondant sur les joues en coulures glacées qui s’insinuaient sous le col de la chemise.



– Tout bien réfléchi, songea-t-il, j’irai chez Victor.

Lés Mongins l’emportaient en savoir-vivre, mais ils étaient aussi fort doués pour les excès de sentiment. Lombet craignait une grande scène pathétique, avec larmes et crise de nerfs. Il manquait de vocabulaire pour y tenir sa partie. Avec Victor Beffe, pas de danger de mélodrame. Un vrai dur, le Victor. Gérant son entreprise à mains de fer. Et bâti d’un cuir assez épais pour encaisser sans gémir les pires brutalités de l’existence.

On prétendait que, chez les Beffe, l’âme racornie était une marque héréditaire. On ajoutait que la constance d’un cœur sec à travers les générations avait beaucoup contribué à leur prospérité. Avec bien sûr le renfort d’autres qualités: le goût de la combine, le besoin de victoires sur la concurrence, l’art déjouer des devis sous-estimes et des plus-values surfaites. Avec aussi le flair pour deviner les influents à arroser, et une disposition très sûre à faire servir les calamités publiques à leur bénéfice particulier.

– Les guerres leur ont bien profité, songeait Lombet. L’arrière-grand-père n’était pas même maçon. Tout juste un manœuvre, autant dire un homme à tout faire. Aujourd’hui… N’empêche qu’avec ce que je vais leur apprendre!…

Il n’allait pas jusqu’à s’en réjouir. Mais il n’était pas loin de soupço

Le fourmillement blanc s’était encore épaissi. Il ne subsistait du monde qu’un étroit espace circulaire où Lombet avait l’impression de s’efforcer depuis des heures sans progresser d’un mètre. Sous l’épaisse laine qui l’enveloppait, le gel le mordait à belles dents.

– Heureusement, songeait-il, l’entretien se passera entre hommes.

Le mariage de Victor Beffe n’avait pas été ce qu’on appelle une réussite. Il avait jeté son dévolu sur une fille de notaire accordée à son tempérament comme la musique à un sourd. La jeune femme avait rêvé durant toute sa jeunesse de se consacrer furieusement aux sentiments. Assignée par son mariage aux tâches ménagères et à la satisfaction brutale des appétits charnels, elle tomba très vite dans un grand état de prostration. Avec ça qu’elle était laide, de cette laideur sournoise dont les disgrâces peu à peu révélées indisposent d’autant plus qu’on les avait d’abord crues supportables.

Mais elle apportait en bel argent frais une dot qui doublait le capital de l’entreprise et autorisait de vastes ambitions. Beffe avait jugé que ceci compensait largement cela. Il ne plaçait pas son bonheur dans les caresses et les effusions.

La jeune femme ne réussit pas à s’accommoder d’un milieu où l’essentiel des préoccupations consistait à veiller à ce que deux et deux fassent toujours un peu plus que quatre. Un an après un accouchement difficile dont elle s’était mal remise, rebutée dans ses élans, écœurée par les accouplements sauvages auxquels elle était contrainte, malade d’amertumes rentrées, de passions impuissantes à se trouver un objet, elle avalait un tube de somnifères.

Elle avait do

Lombet s’était coupé une branche de coudrier dont il trouait la neige à chaque pas pour chercher un appui. Une bête remua dans les fourrés. Très loin, un train siffla longuement: l’express de Milan, sans doute, qui fonçait dans la nuit.

L’homme avait encore ralenti l’allure. Mais ce qui ajoutait à sa lourdeur, ce n’était pas l’épaisseur molle où s’engloutissait le pied, ni l’agression des flocons ni même la raideur des jambes fatiguées. C’était l’approche du moment où il faudrait dire la nouvelle. Dans ces cas-là, il convient de mettre des gants, de prendre des détours. Ça ne faisait pas son affaire. Il était accoutumé à parler tout droit, allant au fait sans écarts ni précautions. Et il se sentait impuissant à tourner ses phrases pour y mettre un peu de façons.

Un silence noir pesait sur le monde. Il y eut des prés aux ondulations blanchâtres, des jardins cernés de haies fantômes, des bâtisses isolées que l’on devinait couvant de bo

– C’est prétentieux, et c’est pas au goût d’ici, songea Lombet à la vue des baies trop larges, du toit pas assez pentu, des grilles en fer forgé aux fenêtres.