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Il fallait bien so

– Entre donc. Ne reste pas là dans ce temps de chien. Ma parole, tu joues au bonhomme hiver.

Victor riait. D’un rire bruyant et vulgaire, où pointait quelque suffisance. Ce rire agaçait d’autant plus Lombet qu’avec son bo

– Tu riras moins tout à l’heure, songea-t-il… Cette pensée le remonta un peu. Il entra dans le hall. Ses pas laissaient sur le marbre des pâtés d’eau boueuse. On l’invita à passer au salon. Il refusa, ce n’était pas la peine. On insista, il ne s’était tout de même pas déplacé par ce temps pour un message qui ne valait pas qu’on s’asseye. Beffe, d’ailleurs, le poussait dans une pièce tiède qui sentait le bois brûlé. Les pans de sa cape relevés, il s’effondra dans un des vastes fauteuils de cuir fauve qui meublaient les lieux. Dans l’âtre, un feu de grosses bûches ronflait à plaisir. La souplesse des ressorts, la température de la pièce invitaient au relâchement. Lombet se sentait bien. Ce n’était pas pour faciliter la montée des paroles.

– Et alors, quelles nouvelles?

– Ben… voilà…

Il triturait son bo

– Quoi donc?

– Les enfants…

– Quels enfants?

– Mais… Edmond. Et sa femme… Adrie

Lombet se souvenait fort bien du jour où la rumeur avait enfiévré le bourg. Edmond Beffe épousait Adrie

Le père Beffe, c’était co

Et puis il n’entendait ouvrir sa famille qu’à un parti pourvu d’un solide pécule et d’un caractère souple. Or, Adrie

Chez les de Mongin non plus, on n’avait pas tué le veau gras. Sans doute était-il urgent de redorer le blason. Mais on eût souhaité que la dorure eût de l’éclat. Adrie

Les amours d’Adrie

– Et alors, cette nouvelle?

– Voilà… J’ai vu du rouge, en contrebas de la route, une carrosserie, on aurait dit. Je suis descendu, pas facile, dans ce fouillis de ronces et de branchages, j’avais de la neige plein les bottes.

– Mais enfin?…



– L’auto a dû déraper. Par ce temps… Et puis les jeunes, c’est imprudent. La roule est en talus, deux mètres de pente raide, et en bas, il y a des sapins. Dans le Bois du Bo

– Ils sont blessés?

Lombet gardait les yeux fixés sur les flammes qui buisso

– Ça a dû arriver la nuit. Mais comment savoir, avec ce temps qui efface tout?

– Est-ce qu’ils sont…

Victor n’acheva pas sa question. Il venait de comprendre. Un moment, il se tint dans un silence glacé. Une bûche s’écroula dans le foyer avec un crépitement d’étincelles. Une braise sauta sur le tapis. Ils ne firent pas un geste pour l’étouffer. Elle s’éteignit doucement.

– Ils sont?…

Lombet haussa les épaules. La réponse était superflue. Beffe ne bougeait pas. Une artère battait à sa tempe. Il se tordait les doigts.

– Il faudrait peut-être… avança Lombet.

– Quoi?

– La police.

Victor se leva, fit quelques pas dans la pièce. Il déplaça un vase sur la commode. Il réaligna d’un coup de pied une bûche qui émergeait de la réserve flanquant la cheminée. Aux crispations de son visage, on devinait qu’il travaillait rudement à rassembler ses idées.

– La police? Oui… tout à l’heure. Allons-y d’abord. On verra ensuite.

Ils prirent la 4 x 4, qui tiendrait bien le cap sur le sol glissant. Le vent s’était levé. Aux passages en remblai, il do

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