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Стр. 119 (249)

23-24

(25) Вместо: se sachant appuyés par l'entourage du tzar (чувствуя поддержку приближенных царя) // se sachant appuyés par une partie de l'entourage du tzar. Mais ils avaient des adversaires nombreux et ardents, toute la jeune noblesse (чувствуя поддержку части приближенных царя. Но у них были многочисленные и горячие противники, все молодое дворянство)

Стр. 120 (250)

27(29) Вместо: vingtaine de millions (миллионов двадцать) // quinzaino de millions (миллионов пятнадцать)

Стр. 121 (252)

3S(4) Вместо: dans cette doctrine (в этом учении) dans cette doctrine sociale (в этом социальном учении)

Стр. 123 (254)

35(32) Вместо: résolut (решило) // songea (вздумало)

Стр. 127 (259)

В изд. 1851 г. эта глава имеет продолжение, исключенное Герценом из изд. 1853–1858 гг.

Avant de terminer, il importe de faire voir un élément.révolutio

En tout temps, des Russes se sont fixés à l'étranger. La charte de la noblesse assurait ce droit, à toute cette classe du peuple, et aucun souverain, avant Nicolas, n'a songé à le contester. Les uns ont émigré pour des faisons politiques ou pour des rancunes perso

Mais ce n'était là que des faits individuels qui ne pouvaient former de noyau d'émigration, manquant d'idée générale et de but d'activité commune.

Depuis dix ans, nous voyons des Russes se fixer en France, non pas seulement pour être hors du pays ou pour se reposer, mais bien pour protester hautement contre le despotisme pétersbourgeois, pour travailler à l'oeuvre de l'affranchissement commun. Loin de devenir des étrangers, ils se faisaient des organes libres de la jeune Russie, ses interprètes.

Ce n'est point là un fait du hasard.

L'émigration est le premier indice d'une révolution qui se prépare.

Elle éto



Nous sommes persuadés que le temps est venu où la Russie doit faire co

Il est temps de nous justifier du reproche de la souffrance passive. Les Russes ont beaucoup supporté parce qu'ils étaient jeunes et que rien n'était mûr: ni chez eux, ni ailleurs. Ce temps passe. On ne peut forcer les hommes à se taire, que tant que le besoin de parler n'est pas puissant ou que l'idée est faible. Il est impossible de réprimer la pensée virile, la forte volonté. Si elles ne brisent pas l'obstacle, elles échappent à la poursuite. Comprimées d'un côté, elles surgissent d'un autre.

En ce moment donc l'émigration est l'acte d'opposition le plus significatif que le Russe puisse faire. Le gouvernement l'a bien compris ainsi. Il croyait à peine qu'on eut l'audace de rester, une fois rappelé, le courage de renoncer à sa patrie et à sa fortune. Le refus de M. Ivan Golovine de rentrer a tellement surpris l'empereur qu'il y répondit par la promulgation de l'oukase incroyable sur les passeports. Cependant, M. Bakounine agissait de même en Suisse. Tous les deux abando

Le gouvernement irrité les condamna, par l'intermédiaire de son sénat dirigeant, aux travaux forcés, peine exorbitante, absurde et inouie, puisqu'elle s'appliquait à des contumaces pour avoir été contumaces!

C'est au tzarisme qu'était réservée cette belle invention de frapper ainsi les hommes parce qu'ils préféraient de vivre sous un tel degré de latitude et de longitude, plutôt que sous un tel autre.

Les émigrés ne restèrent pas inactifs.

Bakounine, penseur profond, propagandiste ardent, était un des socialistes les plus hardis, bien avant la révolution du 24 février. Officier de l'artillerie russe, il quitta le canon pour l'étude de la philosophie, et quelques a

En 1843, Bakounine, poursuivi par les réactio

Après la révolution de février, le vieux monde chancela, l'Allemagne, les Slaves s'agitèrent. Bakounine se rendit à Prague et représenta l'idée républicaine au congrès slave. Son influence sur le peuple à Prague, au dire des Bohèmes eux-mêmes, ne peut être' comparée qu'à l'influence de Hecker sur les Allemands.

La révolution allemande comprimée en Autriche, à Bade, en Prusse, fit un effort suprême en Saxe. Dresde osa lever la tête, lorsque Vie

Après la prise de Dresde, il tomba dans les mains de ses e

Manie indigne d'un gouvernement d'aller glaner après les bourreaux d'un autre pays et achever les victimes.

De Gradschine on envoya Bakounine à Olmütz. On prétend qu'il va être livré à la Russie…

Qu'il aille donc dans les neiges de la Sibérie, presser la main de ces vieillards glorieux, exilés en 1826, qu'il aille, suivi de nos vœux, dans ce grand cimetière russe où reposent tant de martyrs de notre cause.

Bakounine, succombant à la fois avec la révolution allemande et allant en Sibérie pour l'Allemagne, la veille peut-être d'une guerre avec la Russie, servira de gage et de preuve de cette sympathie qui existe entre les peuples de l'Occident et la minorité révolutio

Les travaux littéraires de M. Ivan Golovine ont été également appréciés en France,en Allemagne, en Angleterre. Depuis la publication de «La Russie sous Nicolas Ier», en 1845, jusqu'à celle des «Mémoires d'un prêtre russe», en 1849, l'auteur n'a pas discontinué sa guerre contre le despotisme de Pétersbourg. Il dévoile ce que le gouvernement russe cherche soigneusement à cacher, il raconte en Europe ce qu'on tait en Russie. Il faut co