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Etait-ce un signe, un avis providentiel?.. Une circonstance semblable retint Cromwell, lorsqu'il voulait s'embarquer pour J'Amérique. Mais Cromwell quittait l'Old England et il était au fond enchanté d'avoir trouvé un prétexte pour y rester. Bakounine quittait la nouvelle cité des tzars. Ah! Monsieur, il faut voir l'enthousiasme sans bornes, la joie, les larmes aux yeux, chaque fois qu'un Russe passe la frontière de sa patrie et pense qu'il se trouve maintenant hors du pouvoir de son tzar!

Je montrai à Bakounine l'aspect lugubre de Pétersbourg et je lui citai ces vers magnifiques de Pouchkine, où il jette les mots comme des pierres, sans les lier entre eux, en parlant de Pétersbourg: «Cité splendide, cité pauvre, air de contrainte, aspect régulier, la voûte des cieux grisâtre et verte… E

Bakounine éto

Les articles de Bakounine, écrits avec beaucoup de verve et de hardiesse, étaient signés Jules Elysard. Au reste il écriait très peu et travaillait difficilement quand il fallait recourir à la plume.

En 1843 Bakounine, poursuivi par les réactio

Exilé une seconde fois après le départ de Bakounine, je n'ai trouvé les moyens et la possibilité de quitter la Russie qu'au commencement de l'a

Il quitta Paris au mois de mars 1848 pour porter ses conseil sa parole aux Slaves autrichiens. Chemin faisant, il rencontra' dans la Forêt Noire, une commune de paysans en pleine insurection, allant prendre le château. Bakounine se souviem de son état d'artilleur, leur enseigne les mouvements et les dispositions nécessaires pour prendre le château, leur do





Lorsque Bakounine vint à Prague, il y trouva le congrès slave déjà réuni. Présenté par un député de la Galicie, il fU[invité à prendre part aux travaux de ce premier concile d'une nationalité qui se réveillait enfin, après des siècles de léthargie. On y parlait toutes les langues slaves, il ne manquait qu'une seule, la langue russe. Perso

Vous co

Windichgraetz était enchanté des barricades à Prague, tout comme Marrast et Cavaignac l'ont été le 22 juin 1848 à Paris. Il bombarda la ville pendant six jours. Dès le commencement du combat Bakounine descendit dans la rue, mais à la fin il u У avait rien à faire. Windichgraetz devait écraser par les canons et les masses. La population montrait des sympathies autrichie

Jamais dans aucun pays on n'a vu un spectacle plus ignoble, lâche, que celui que do

Bakounine était là, triste, irrité; il n'en pouvait plus, comme le montrait une lettre qu'il adressa à un de ses amis de Ko then avant la révolution de Dresde. Dès que le mouvement se prononça à Dresde, il apparut sur les barricades, on l'y co

Un gouvernement provisoire fut constitué. Il vint lui offrir ses services. Plus énergique que ses amis, sans être investi d’un commandement formel, il devint le chef militaire de la ville assiégée. C'est là qu'il manifesta non seulement un courage, mais aussi une présence d'esprit héroïques, imperturbables.