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Gerda lui baisa les joues et elles devinrent roses, elle baisa ses yeux et ils brillèrent comme les siens, elle baisa ses mains et ses pieds et il redevint sain et fort. La Reine des Neiges pouvait rentrer, la lettre de franchise de Kay était là écrite dans les morceaux de glace étincelants: Éternité…

Alors les deux enfants se prirent par la main et sortirent du grand château. Ils parlaient de grand-mère et des rosiers sur le toit, les vents s'apaisaient, le soleil se montrait. Ils atteignirent le buisson aux baies rouges, le re

Les deux animaux portèrent Kay et Gerda d'abord chez la femme fi

Les deux re

– Adieu! Adieu! dirent-ils tous.

Les premiers petits oiseaux se mirent à gazouiller, la forêt était pleine de pousses vertes. Et voilà que s'avançait vers eux sur un magnifique cheval que Gerda reco

– Tu t'y entends à faire trotter le monde, dit-elle au petit Kay, je me demande si tu vaux la peine qu'on coure au bout du monde pour te chercher.

Gerda lui caressa les joues et demanda des nouvelles du prince et de la princesse.

– Ils sont partis à l'étranger, dit la fille des brigands.

– Et la corneille? demanda Gerda.

– La corneille est morte, répondit-elle. Sa chérie apprivoisée est veuve et porte un bout de laine noire à la patte, elle se plaint lamentablement, quelle bêtise! Mais raconte-moi ce qui t'est arrivé et comment tu l'as retrouvé?

Gerda et Kay racontaient tous les deux en même temps.

– Et patati, et patata, dit la fille des brigands, elle leur serra la main à tous les deux et promit, si elle traversait leur ville, d'aller leur rendre visite… et puis elle partit dans le vaste monde.

Kay et Gerda allaient la main dans la main et tandis qu'ils marchaient, un printemps délicieux plein de fleurs et de verdure les enveloppait. Les cloches so



Les rosiers dans la gouttière étendaient leurs fleurs à travers les fenêtres ouvertes. Leurs petites chaises d'enfants étaient là. Kay et Gerda s'assirent chacun sur la sie

Kay et Gerda se regardèrent dans les yeux et comprirent d'un coup le vieux psaume:

Les roses poussent dans les vallées Où l'enfant Jésus vient nous parler.

Ils étaient assis là, tous deux, adultes et cependant enfants, enfants par le coeur…

C'était l'été, le doux été béni.

Une rose de la tombe d'Homère

Dans tous les chants d'Orient on parle de l'amour du rossignol pour la rose. Dans les nuits silencieuses, le troubadour ailé chante sa sérénade à la fleur suave.

Non loin de Smyrne, sous les hauts platanes, là où le marchand pousse ses chameaux chargés de marchandises qui lèvent fièrement leurs longs cous et foulent maladroitement la terre sacrée, j'ai vu une haie de rosiers en fleurs. Des pigeons sauvages volaient entre les branches des hauts arbres et leurs ailes scintillaient dans les rayons de soleil comme si elles étaient nacrées.

Une rose de la haie vivante était la plus belle de toutes, et c'est à elle que le rossignol chanta sa douleur. Mais la rose se tut, pas une seule goutte de rosée en guise de larme de compassion ne glissa sur ses pétales, elle se pencha seulement sur quelques grandes pierres.

– Ci-gît le plus grand chanteur de ce monde, dit la rose. Au-dessus de sa tombe je veux répandre mon parfum, et sur sa tombe je veux étaler mes pétales quand la tempête me les arrachera. Le chanteur de l'Iliade est devenu poussière de cette terre où je suis née. Moi, rose de la tombe d'Homère, suis trop sacrée pour fleurir pour n'importe quel pauvre rossignol.

Et le rossignol chanta à en mourir.

Le chamelier arriva avec ses chameaux chargés et ses esclaves noirs. Son jeune fils trouva l'oiseau mort et enterra le petit chanteur dans la tombe du grand Homère; et la rose frisso

Tel fut le rêve de la petite rose lorsqu'elle s'éveilla et tressaillit de froid. Des gouttes de rosée tombèrent de ses pétales et, lorsque le soleil se leva, elle s'épanouit comme jamais auparavant. Les journées torrides étaient là, puisqu'elle était dans son Asie natale. Soudain, des pas réso

Telle une momie la fleur morte repose désormais dans son Iliade et comme dans un rêve elle entend le poète dire lorsqu'il ouvre le livre: Voici une rose de la tombe d'Homère.

En Chine, vous le savez déjà, l'empereur est un Chinois, et tous ses sujets sont des Chinois. Cette histoire s'est passée il y a bien des a

Le château de l'empereur était le château plus magnifique du monde. Il était entièrement fait de la plus fine porcelaine, si coûteuse, si cassante et fragile au toucher qu'on devait y faire très attention. Dans le jardin, on pouvait voir les fleurs les plus merveilleuses; et afin que perso