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Notre ami Sir Henry et la demoiselle s’étaient arrêtés sur le sentier, profondément absorbés par leur conversation. Tout à coup je m’aperçus que je n’étais pas leur seul témoin. Une tache verte flottant dans l’air attira mon regard; un autre coup d’œil m’apprit qu’elle se déplaçait au bout d’une ca

Ce que tout cela signifiait, je ne pouvais l’imaginer, mais j’avais honte d’avoir assisté à une scène si intime sans que mon ami le sût. Je descendis la colline en courant et me trouvai nez à nez avec le baro

«Hello, Watson! D’où tombez-vous? me demanda-t-il. Vous n’allez pas me dire que vous m’avez suivi malgré ma prière?»

Je lui expliquai les circonstances: comment il m’avait paru impossible de demeurer derrière lui, comment je l’avais suivi, comment j’avais été le témoin de ce qui s’était passé. Il me jeta d’abord un regard courroucé, mais ma sincérité désarma sa colère, et il se mit à rire sans joie.

«Qui aurait cru que ce sentier n’était pas bien choisi pour un rendez-vous! dit-il. Nom d’un to

–  J’étais sur la colline.

–  Au promenoir, alors? Mais son frère se retrouvait aux premières loges. L’avez-vous vu venir sur nous?

–  Oui.

–  Avez-vous jamais pensé qu’il était fou? Je veux dire: son frère.

–  Non.

–  Moi non plus. Je l’avais toujours pris jusqu’à aujourd’hui pour un être sain d’esprit. Mais vous pouvez m’en croire: il y en a un de nous deux qui devrait être mis dans une camisole de force! Que lui a-t-il pris? Vous avez vécu près de moi depuis plusieurs semaines, Watson. Soyez franc: voyez-vous quelque chose qui m’empêcherait d’être un bon mari à l’égard d’une femme que j’aimerais?

–  Ma foi non!

–  Il n’a rien objecté à ma situation matérielle; ce serait plutôt moi qui aurais à objecter quelque chose à la sie

–  Vous l’a-t-il dit expressément?

–  Cela, et davantage. Je vous le dis, Watson, je ne la co

Je tâtai de deux ou trois explications, mais en vérité j’étais aussi déconcerté que le baro

«Je n’affirmerai pas néanmoins qu’il est parfaitement équilibré, me dit Sir Henry. Je ne puis oublier ses yeux de fou de ce matin. Mais je dois reco

–  Comment explique-t-il sa conduite?

–  Il dit que sa sœur est l’essentiel de sa vie. C’est assez normal; je suis heureux qu’il l’apprécie autant. Ils ont toujours vécu ensemble et il a mené une existence solitaire qu’elle seule égayait; la perspective de la perdre ne pouvait donc que lui sembler terrible. Il m’assura qu’il n’avait pas compris que j’étais devenu amoureux d’elle; quand il le vit de ses propres yeux et quand il comprit qu’il pourrait être privé de sa sœur, il en éprouva un tel choc qu’il perdit momentanément le contrôle de ses paroles et de ses actes. Il regretta vivement ce qui s’était passé, et il reco