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V

Trois jours après cette nuit fatale, à neuf heures du matin, Herma

L’église était pleine de monde, et il eut beaucoup de peine à trouver place. Le corps était disposé sur un riche catafalque, sous un baldaquin de velours. La comtesse était couchée dans sa bière, les mains jointes sur la poitrine, avec une robe de satin blanc et des coiffes de dentelles. Autour du catafalque, la famille était réunie; les domestiques en caftan noir, avec un nœud de rubans armoriés sur l’épaule, un cierge à la main; les parents en grand deuil, enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants, perso

Le service s’acheva dans le recueillement convenable. Alors les parents vinrent faire leurs derniers adieux à la défunte. Après eux, en longue procession, tous les invités à la cérémonie s’inclinèrent pour la dernière fois devant celle qui, depuis tant d’a

À son tour, Herma

Toute la journée, Herma

Lorsqu’il se réveilla, il était nuit, la lune éclairait sa chambre. Il regarda l’heure; il était trois heures moins un quart. Il n’avait plus envie de dormir. Il était assis sur son lit et pensait à la vieille comtesse.

En ce moment, quelqu’un dans la rue s’approcha de la fenêtre comme pour regarder dans sa chambre, et passa aussitôt. Herma

«Je viens à toi contre ma volonté, dit-elle d’une voix ferme. Je suis contrainte d’exaucer ta prière. Trois-sept-as gagneront pour toi l’un après l’autre; mais tu ne joueras pas plus d’une carte en vingt-quatre heures, et après, pendant toute ta vie, tu ne joueras plus! Je te pardo

À ces mots, elle se dirigea vers la porte et se retira en traînant encore ses pantoufles sur le parquet. Herma

Herma