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Je le veux. Choisis en effet. Je te dirai clairement ce que tu dois encore souffrir, ou je te dirai qui me délivrera.
Dis-lui une de ces choses, et consens à me dire l'autre. Ne méprise pas ma demande. Révèle-lui le reste de ses maux, et, à moi, ton libérateur.
Puisque vous le désirez, je le veux bien. Je vous dirai ce que vous demandez. A toi, d'abord, Iô, je raconterai tes courses agitées. Grave-les dans ton esprit, afin de te les rappeler.
Quand tu auras traversé le détroit qui sépare les deux continents, va vers l'Orient, sur la route de Hèlios. T'éloignant de la mer grondante, tu parviendras aux prairies Gorgonéie
Si tu as oublié quelque chose dans le récit de ses courses lamentables, parle. Si tu as tout dit, souviens-toi de répondre à notre demande.
Elle a entendu tout le récit de ses courses errantes. Afin qu'elle sache que mes paroles ne sont pas vaines, je lui dirai ce qu'elle a subi avant d'arriver ici. Je lui do
Tu es parvenue à la terre des Molosses, à la haute Dôdônè, où sont l'oracle et la demeure de Zeus Thesprote, et le chêne fatidique, prodige incroyable! Tu as appris d'eux, très clairement, que tu étais destinée à être l'illustre épouse de Zeus, et leur révélation te souriait. De là, saisie de fureur, tu parvins à la mer, au large détroit de Rhéa. Puis, ta course vagabonde t'en éloigna. Dans l'avenir, sache-le, cette mer sera nommée Ionie
Il est une ville, Kanôbos, la dernière de l'Aigyptia, située sur un monceau de terre, à l'embouchure même du Néilos. Là, Zeus, te caressant de la main et t'effleurant à peine, apaisera ton esprit. Tu concevras de Zeus le noir Epaphos qui jouira de toute la terre qu'arrose le Néilos au large cours. Après lui, à la cinquième génération, cinquante de tes filles reviendront contre leur gré dans Argos, pour fuir leurs noces avec leurs cousins. Ceux-ci, emportés par leur désir, tels que des éperviers harcelant des colombes, les poursuivront pour des noces qu'ils auraient dû ne pas rechercher. Et les dieux détruiront leurs corps, et la terre Pélasgie
Hélas, hélas! La convulsion me pénètre de nouveau! La démence tourmente mon esprit et l'aiguillon du taon ne pique et me brûle! Mon cœur épouvanté bat ma poitrine. Mes yeux roulent égarés! Je suis arrachée de moi-même! Je ne puis plus parler. Mes cris confus se heurtent aux flots de mon mal terrible!
Strophe.
Certes il était sage celui qui pensa le premier et dit ceci: L'union entre égaux est la meilleure. Qui vit de son travail ne doit rechercher l'alliance, ni des orgueilleux de leurs richesses, ni des orgueilleux de leur naissance.
Antistrophe.
Ô Moires! Puissé-je ne jamais, jamais me voir entrer dans le lit de Zeus, ni jamais m'unir à aucun mari Ouranien! Je suis épouvantée de voir cette vierge e
Épôde.
Je ne crains rien d'une union entre égaux, mais que je sois préservée de l'amour des dieux tout-puissants et de leur présence fatale! Cette rencontre est invincible, et ce chemin est sans issue. Je ne sais que devenir, ni comment échapper à la volonté de Zeus.
Et pourtant, un jour, Zeus, malgré l'opiniâtreté de son esprit deviendra humble, grâce aux noces qu'il médite et qui le renverseront de la tyra
Certes, tu parles contre Zeus, comme il te plaît de parler.
Cela me plaît, mais cela arrivera.