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Eschyle

Tragédies

Traduction de Leconte de Lisle

Agamemnon

Je prie les dieux de m'affranchir de ces fatigues, de cette veille sans fin que je prolonge toute l'a

Salut, ô flambeau nocturne, lumière qui amènes un beau jour et les fêtes de tout un peuple, dans Argos, pour cette victoire! Ô dieux! dieux! Je vais tout dire à la femme d'Agamemnôn, afin que, se levant promptement de son lit, elle salue cette lumière de ses cris de joie, dans les demeures, puisque la ville d'Ilios est prise, ainsi que ce feu éclatant l'a

Voici la dixième a

Ainsi Zeus hospitalier et tout-puissant pousse les enfants d'Atreus contre Alexandros, à cause d'une femme plusieurs fois mariée. Que de luttes infligées aux Danaens et aux Troiens, que de membres rompus de fatigue, de genoux qui heurtent la terre, de lances brisées aux premiers rangs des batailles. Maintenant, ce qui est fait est fait, ce qui était fatal est accompli. Ni offrandes sacrées, ni libations, ni larmes n'apaiseront la colère implacable des dieux privés de la flamme des sacrifices.

Pour nous, rejetés de cette expédition à cause de la vieillesse de nos membres méprisés, nous restons dans nos demeures, égaux en forces à des enfants, et affaissés sur nos bâtons; car le cœur qui bat dans la poitrine d'un enfant est semblable au vieillard, et Arès n'y réside pas; et l'extrême vieillesse aussi, quand son feuillage est flétri, marche sur trois pieds, non plus vigoureuse que l'enfance, comme un spectre qui erre pendant le jour.

Mais toi, fille de Tyndarôs, reine Klytaimnestra, qu'y a-t-il? Quoi de nouveau? Qu'as-tu appris? En quel message te fies-tu, que tu ordo

De ces choses dis-nous ce que tu peux et ce qu'il t'est permis de dire. Calme l'inquiétude qui, parfois, me pénètre cruellement, et, parfois, laisse l'heureuse espérance, inspirée par ces sacrifices, dissiper l'insatiable angoisse qui déchire mon cœur.

Strophe.

Mais je puis raconter la vigueur des guerriers partant sous d'heureux auspices. Les dieux m'inspirent de chanter, et j'en ai encore la force, les deux trônes des Akhaiens, les deux chefs de la jeunesse de Hellas, qu'un présage irrésistible envoie contre la terre des Troiens, avec la lance et une main vengeresse. Aux rois des nefs deux rois des oiseaux, un noir, l'autre blanc sur le dos, apparaissent non loin des demeures, du côté de la main qui tient la lance. Et ils dévoraient, dans les demeures éclatantes, une hase qui allait mettre bas et toute une race que n'avait pu sauver une fuite suprême. Chante un chant lugubre; mais que tout finisse par la victoire!

Antistrophe.

Le sage divinateur de l'armée, ayant regardé les oiseaux, reco

Épôde.

– Cette belle déesse est bienveillante aux faibles petits des lions sauvages, ainsi qu'à tous les petits à la mamelle des bêtes des bois, mais elle veut que les augures des aigles, manifestés sur la droite, s'accomplissent aussi, même s'ils laissent à craindre. C'est pourquoi j'invoque Paian préservateur, de peur qu'Artémis ne prépare à la flotte des Danaens le souffle des vents contraires et les retards de la navigation, ou même un sacrifice horrible, illégitime, sans festins, cause certaine de colères et de haine contre un mari. En effet, il restera ici un terrible souvenir domestique, plein de perfidies et vengeur d'enfants!’ – Ainsi Kalkhas, ayant contemplé les oiseaux au commencement de l'expédition, a

Strophe I.

Zeus! s'il est quelque dieu qui se plaise à être ainsi nommé, je l'invoque sous ce nom. Ayant tout pesé, je n'en sais aucun de comparable à Zeus, si ce n'est Zeus, pour alléger le vain fardeau des inquiétudes.