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Николай Одинцов

Contes de l'empire Primorskoie tsarstvo

Chers enfants! Chaque papa vous raconte des contes qu'il a lui-même lus ou que ses parents lui racontaient quand il était petit. Or, bien souvent il arrive que papa oublie la moitié de l'histoire, ou même qu'il ne se souvie

C'est ainsi que naquit une série de contes qu'un papa racontait à ses enfants adorés et, voyant avec quel intérêt ils l'écoutaient chaque soir, ce papa se décida à vous en faire profiter vous aussi. Ce sont les "Contes de papa". Et s'ils vous plaisent et que vous ayez envie de savoir ce qu'il advint ensuite, écrivez à ce papa ou demandez au vôtre, et vous recevrez ainsi une nouvelle série de contes qui seront encore plus intéressants, instructifs et divertissants. Mieux, encore, vous pourriez composer vous même vos propres contes et nous les envoyer à la rédaction. Nous ne manquerons pas de les publier. D'autres garçons et filles pourront les lire et se réjouir avec vous des aventures des héros.

Avec beaucoup d'amour pour vous et de respect pour vos parents,

I

Conte du tsar Agaphon et de son empire Primorskoie tsarstvo

Il était une fois le tsar Agaphon. Il régnait sur Primorskoié Tsarstvo. C'était un petit royaume comprenant tout au plus deux forêts, deux rivières et un marais où se cueillaient les airelles. Comme son nom l'indiquait, le Primorskoié Tsarstvo s'étendait en bordure d'une mer immense. Des bâteaux sillo

La capitale avait aussi son école. Les petits garçons y étudiaient les différentes sciences. Agaphon était très fier de cette école: "Nous avons une école et les sciences ici progressent. Tandis que nos voisins n'ont rien de tel, ce sont des barbares incultes". Mais l'école était interdite aux petites filles. Agaphon pensait que les femmes étaient plus bêtes que les hommes et qu'elles ne devaient pas étudier. Sa propre fillette Alionouchka ne cessait de lui demander: "Papa, laisse-moi aller à l'école, je veux apprendre à lire et écrire, je veux lire des livres!". Rien à faire, Agaphon ne cédait pas.

– Non, tu restes à la maison! Apprends à carder la laine et à coudre des roubachkas! Voilà toute l'école qu'il te faut! – répondait-il.

Une deuxième ville se dressait en bord de mer. Mais si petite qu'il était difficile de dire si c'était une ville ou un village. C'est pourquoi on l'appela Mal-Gorod, qui signifie petite ville. Il y avait un port où s'amarraient les navires marchands. Un deuxième port avait été aménagé à l'abri d'une petite crique pour les deux bateaux de guerre du tsar Agaphon. Agaphon aurait bien aimé posséder une imposante flotte, mais pour l'heure, son royaume ne pouvait se permettre que ces deux petits navires.



Un phare signalait la ville. Il permettait aux bâteaux en mer de trouver leur chemin et de contourner les récifs sous-marins. Il y avait aussi une école de navigation. On y apprenait à diriger les navires, à s'orienter en mer d'après les étoiles, à affronter les tempêtes. On apprenait aussi comment construire des navires plus rapides que le vent.

Trois bons sorciers vivaient dans le royaume de Primorskoie Tsarstvo. L'un d'eux savait guérir les animaux et les habitants. Il co

Les sorciers aidaient les gens et sauvaient la vie à beaucoup d'entre eux. Soit en les guérissant d'une grave maladie, soit en sauvant leur navire en pleine tempête d'un naufrage certain contre les rochers.

Le troisième sorcier vivant dans le royaume s'appelait Silentin. Il était très vieux et très sage. Silentin avait étudié à l'école des sorciers sur l'île enchantée. Il était très savant et faisait toujours volontiers profiter de ses co

Le tsar Agaphon, qui aimait la paix, était ami avec les voisins. Ses voisins étaient au nombre de quatre: un territoire dirigé par un autre tsar, deux royaumes et une épaisse forêt très sombre. On disait qu'au plus profond de cette forêt vivait le serpent Gorinytch. En vérité, perso

Le tsar voisin s'appelait Varfoloméiev. Son royaume ne comptait qu'une ville en tout et pour tout. En revanche, cette ville était célèbre pour son marché très animé où les gens venaient de tous les pays acheter ou vendre des marchandises. Ce marché rapportait beaucoup d'argent. Il faisait la fortune du tsar Varfolomeiev.

Le second voisin était surnommé le Crabe. Il était petit et gros. En revanche, il avait de longues mains qui ressemblaient vraiment à des pinces. De plus, comme un vrai crabe, il s'efforçait toujours d'attrapper avec ses pinces le plus de biens possibles pour les amener dans son palais. Ce roi accablait ses habitants d'impôts élevés et de pillages. Les gens vivaient très pauvrement dans ce pays.

Le troisième voisin était le roi Metchiar. Ce voisin-là adorait les armes. Tous les murs de son palais étaient couverts d'épées et de lances. Il avait fait construire une forteresse autour du château. Métchiar, qui était très grand, rêvait avec sa force de chevalier de conquérir tous ses voisins. Dans ce but, il rassembla une armée très puissante. Il faisait venir en effet sous sa ba

L'été, dans ces contrées, la mer était chaude et la brise caressante. Les garçons aimaient s'y baigner et venir y pêcher. L'hiver en revanche amenait sur les côtes de terribles tempêtes où bien des navires sombraient.