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Strophe III.

Arès, qui échange les cadavres contre de l'or, et qui tient la balance des lances dans le combat, ne renvoie d'Ilios aux parents que de misérables restes consumés par le feu, et des urnes pleines de cendres au lieu d'hommes. Les uns pleurent et louent un guerrier habile au combat. Cet autre est tombé avec gloire dans la mêlée pour une femme qui lui était étrangère. Ainsi, chacun, tout bas, murmure irrité, et une douleur haineuse s'élève sourdement contre les princes Atréides. D'autres ont leurs tombeaux autour des murailles d'Ilios, et la terre e

Antistrophe III.

La haine des citoyens irrités est terrible, et la malédiction publique se fait payer. J'ai l'inquiétude de quelque malheur caché dans l'ombre. Les dieux veillent d'un œil actif ceux qui ont commis de nombreux meurtres. Les noires Éri

Épôde.

Une rumeur rapide a répandu dans toute la ville l'heureuse nouvelle apportée par le feu. Est-ce vrai? Est-ce un mensonge envoyé par les dieux? Qui sait? Qui peut être assez enfant, ou assez stupide, pour allumer son esprit à ce signal de la flamme, et pour gémir ensuite, la nouvelle démentie? Il convient à une femme, avant toute certitude, de se répandre en actions de grâces sur un événement heureux. L'esprit de la femme est prompt à tout croire, mais la victoire qu'elle a

Nous saurons bientôt si ces transmissions de torches, de feux et de signaux porte-lumière ont dit vrai, ou si cette heureuse clarté, pareille à celle des songes, a trompé mon esprit. Je vois venir du rivage un héraut couro

Salut, ô terre de la patrie, terre d'Argos! Cette dixième a

Salut, ô héraut, envoyé de l'armée Akhaie

Je suis heureux, et dussé-je mourir, je n'en voudrais point aux dieux.

Le regret de ta patrie te tourmentait donc?

Tellement, que la joie du retour emplit mes yeux de larmes.

Donc, vous co

Comment? Instruis-moi du sens de tes paroles.

Tu étais en proie au regret de ceux qui te regrettaient?

Dis-tu que la patrie et l'armée se regrettaient l'une l'autre?

Combien je soupirais du fond de mon cœur attristé!

D'où venait votre triste inquiétude pour l'armée?

Depuis longtemps le remède à mon mal est le silence.

Qui redoutiez-vous donc en l'absence de vos maîtres?

Maintenant, selon ta parole, le meilleur est de mourir.

Certes, car les choses ont eu une heureuse fin. Ce qui arrive dans un long espace de temps amène tantôt des biens, tantôt des revers. Qui, si ce n'est les dieux, peut passer tout le temps de la vie sans malheur? En effet, si je voulais rappeler nos misères, les accidents des nefs, les relâches rares et dangereuses, quel jour n'aurions-nous pas souffert et gémi? Sur terre, des maux encore plus grands nous ont assaillis. Nos lits étaient sous les murailles e

Tes paroles m'ont vaincu, je ne le nie pas. Le désir de tout apprendre est toujours éveillé chez les vieillards. C'est à cette demeure royale et à Klytaimnestra qu'il convient, à la vérité, de se réjouir; mais je veux aussi prendre ma part de leur joie.

Depuis longtemps j'ai fait éclater ma joie, dès que le nocturne messager de flamme nous eut a

Une telle louange de soi-même, quand elle est pleine de vérité, peut être honorablement prononcée par une noble femme.