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C'était la première partie de ce que j'avais à vous dire; la deuxième sera plus perso

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*Amendements qui porte son nom (1875) stipule que "le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est nommé pour sept ans; il est rééligible". Pour cet amendement Mr. H. Wallon fut appelé le "père de la République (Troisième).

II

J'ai été moi-meme trente-deux ans député et trois ans sénateur. J'ai donc vécu la vie parlementaire sous tous ses aspects, pendant un tiers de siecle. Au lendemain de la guerre mondiale et de l'installation de la IVe République, puisque j'ai été élu pour la première fois au mois de novembre 1946. Pardo

J'ai donc co

Je suis de naissance, par la formation que j'ai reçue, par l'éducation de ma famille, quelqu'un qui, dès que l'on parle du Parlament, éprouve un sentiment de révérence. Meme si je co

III

En vérité, le Parlement, sous notre République, a souvent généré l'instabilité. Il a été lui-meme fort stable. On n'a pas exercé le droit de dissolution sous la IIIe République . On avait décidé, à cette époque, en 1875, qu'il n'y aurait pas de chef de gouvernement. On attendait, en somme, la transformation sublime du Président de la République en roi de France et finalement le Président de la République est devenu cette "borne à laquelle on attachait le char de l'Etat", selon le mot de Clemenceau, tandis que le premier des ministres est devenu Président du Conseil, axe autour duquel tournait l'ensemble des pouvoirs.

Pour ceux qui l'auraient oublié, le premier chef du gouvernement français, Président du Conseil, si l'on veut employer ce terme — bien qu'il soit impropre —, a été Talleyrand. C'était plutot une drole de façon de commencer, selon moi!

Ensuite, cette fonction a disparu et est revenue. Lorqu'il y a eu la Restauration, le second Empire, un homme s'est toujours distingué pour diriger le Gouvernement mais n'a jamais reçu l'agrément veritable du souverain qui ne voulait pas de concurrence. On peut donc estimer que c'est à partir de la IIIe République que nos institutions, telles que nous les co

Les changements ont été constants de ce point de vue: jamais la IIIe République, qui en avait le droit, n'a dissout, et jamais le Président de la République, qui en avait le droit, n'a gouverné.

IV

Quant à la IV République, comme j'ai commencé à la définir tout à l'heure, c'est la souveraineté de l'Assemblée nationale. Elle seule put exercer ce droit mais, en meme temps, elle l'a nié, car Constitution de la IVe République a constamment permis que le droit fut délégué: décrets-lois, lois-cadres. A aucun moment, le fait n'a correspondu au droit.

Le général de Gaulle a mis un peu d'ordre dans tout cela, disons un peu plus d'harmonie. C'est le seul point sur lequel je l'approuve puisque j'ai voté contre sa Constitution, mais enfin les choses sont devenues plus claires; avec, cependant, une interrogation: qu'est devenu, que devient dans la réalité d'aujourd'hui le Parlement, avec le système qui a voulu que quatre Présidents de la République: le général de Gaulle, Monsieur Pompidou, Monsieur Giscard d'Estaing et moi-meme, puissions disposer de pouvoirs considérables, si l'on juge par la lettre et par les paroles prononcées par le général de Gaulle lui-meme devant lequel tous les pouvoirs devaint revenir, y compris le pouvoir judiciaire? Mais ça, ce serait l'objet d'une conférence de presse!

V

Je crois le Parlement assez malheureux — je pense que le Président de l'Asemblée nationale le dirait plus éloquemment que moi —, parce qu'il ne sait pas exactement où il se trouve. Les événements qui se sont produits depuis quelques déce