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Telle était la situation générale de la pension bourgeoise à la fin du mois de novembre 1819. Quelques jours plus tard, Eugène, après être allé au bal de madame de Beauséant, rentra vers deux heures dans la nuit. Afin de regagner le temps perdu, le courageux étudiant s’était promis, en dansant, de travailler jusqu’au matin. Il allait passer [passsr] la nuit pour la première fois au milieu de ce silencieux quartier, car il s’était mis sous le charme d’une fausse énergie en voyant les splendeurs du monde. Il n’avait pas dîné chez madame Vauquer. Les pensio
— Pauvre enfant ! dit à haute voix le père Goriot.
À cette parole, Rastignac jugea prudent de garder le silence sur cet événement, et de ne pas inconsidérément condamner son voisin. Il allait rentrer quand il distingua soudain un bruit assez difficile à exprimer, et qui devait être produit par des hommes en chaussons de lisière montant l’escalier. Eugène prêta l’oreille, et reco