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Les deux chevaliers sortirent et la jeune femme, brisée, retomba sur ses oreillers. Il était temps que l'abominable scène prît fin. Elle était à bout. Et pourtant, la comédie n'était pas encore terminée. Philippe revenait vers elle, se penchait sur le lit et couvrait de baisers ses deux mains glacées.
— Vous êtes heureuse ? J'ai fait ce que vous vouliez ?
— Tout ce que je voulais, Monseigneur... fit-elle d'une voix éteinte. Vous avez été... très généreux.
— C'est vous qui l'êtes. Car vous me pardo
— Et maintenant, fit Catherine avec un pauvre sourire, vous êtes rassuré ?
— Tout à fait, mon ange...
Le page de tout à l'heure, en réapparaissant, interrompit Philippe. Il venait rappeler timidement à son maître que le Conseil allait se réunir et que le chancelier Rolin le réclamait. Philippe jura entre ses dents...
— Il me faut vous laisser partir, adorable Catherine... une fois encore, car j'en sais qui jaseraient si vous ne rentriez pas à votre logis.
Mais c'est la dernière fois, j'en jure mon ho
L'embrassant légèrement sur les lèvres, il s'éloigna à regret en l'avertissant qu'il allait lui envoyer des femmes pour l'aider à sa toilette.
Catherine demeura seule. Et cette solitude était celle du priso
! Elle restait...