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Vous voyez mes objections, cher Monsieur. Ce qui ne m’aveugle pas sur le mérite technique et d’exécution de bien des pages. Je désirerais seulement que le mot de vautrer se rencontrât moins souvent, et que cet autre mot brutal, qui reparaît sans cesse, ne vînt pas accuser la note dominante, qui n’a nullement besoin de ce rappel pour ne pas se laisser oublier.

Vous avez fait un acte hardi: vous avez bravé dans cette œuvre et le public et aussi la critique. Ne vous éto

Tout à vous.

Sainte-Beuve

P.S. – Voici un aphorisme moral qui, selon moi, atteint votre roman par le milieu: «Une passion, une fois déchaînée, ne s’éteint point, ne se coupe point brusquement par le remords, comme la fièvre par la quinine, avant de s’être assouvie.»

La réponse de Zola à Sainte-Beuve, 13 juillet 1868

Paris, 13 juillet 1868

Monsieur et cher maître,

Si je me suis permis d’insister pour avoir votre opinion sur Thérèse Raquin, c’est que je savais à l’avance combien votre critique serait juste et sympathique. Les jeunes gens comme moi ont tout à gagner à co

Permettez-moi, cependant, de me défendre contre un de vos blâmes. Vous me dites que j’ai menti à la vérité en ne jetant pas Laurent et Thérèse dans les bras l’un de l’autre, le lendemain du meurtre. Si j’ai cru devoir les séparer, leur do



Me pardo

Vous m’avez do

Veuillez me croire, Monsieur et cher maître, votre tout reco

Émile Zola

Émile Zola


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