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Простите, любезный Гагарин. Сегодня у меня достаточно вдохновения, чтобы написать вам тома, но необходимость в образе хорошо известного вам Морица вынуждает меня прервать мои излияния… И я с полным основанием могу сказать про него то, что, кажется, Демосфен говорил про того грека, имя коего я позабыл: это топор, пресекающий мои слова. Простите, напишу вам в другой раз.

Весь ваш

Ф. Тютчев

Тютчевым И. Н., Е. Л. и др., 31 декабря 1836/12 января 1837

Munich. Ce 31 décembre 1836/12 janvier 37

Cette lettre, chers papa et maman, vous sera portée par le gal Boudberg, envoyé ici par l’Empereur en mission spéciale et qui repart aujourd’hui. Il nous est arrivé ici dans un mauvais moment et ne remportera que de tristes impressions de Munich. La maladie qui nous afflige depuis trois mois a — il est vrai — considérablement baissée, mais par je ne sais quelle bizarrerie ses derniers choix sont touchés presque tous sur des perso

Vous savez mon histoire. J’avais demandé un congé pour aller passer cet hiver avec vous. Mais quand ce congé est arrivé, le Prince Gagarine m’a demandé avec instance de différer jusqu’au printemps pour en faire usage. Et certes, il m’eût été difficile de le laisser seul dans l’état où il est. Depuis trois mois il dépérit à vue d’œil. Il n’a pas bougé de sa chambre depuis l’entrée de l’hiver, et maintenant c’est à peine s’il quitte son lit. C’est un homme qui s’en va à grands pas. Je doute fort qu’il puisse traîner jusqu’au printemps. Sa femme qui est revenue ces jours-ci de Paris a été effrayée de l’état dans lequel elle l’a trouvé. Pauvre cher homme. Il me fait une peine réelle. Il meurt cassé, blasé et endetté. C’est expier durement quelque bon moment de sa vie. Vous comprenez que dans ces circonstances toute la besogne roule plus que jamais sur moi seul et si je pouvais encore prendre quelqu’intérêt aux affaires, je me félicitais assurément de la complaisance que j’ai eu de rester.

Voilà depuis six semaines le second courrier que nous expédions au Ministère et quelque nulle que puisse être la valeur de l’expédition, encore fallait-il quelqu’un pour s’en occuper. Ma destinée à cette mission est assez étrange. Il m’était réservé de survivre ici à tout le monde et de ne recueillir la succession de perso

J’ai eu ces jours-ci une lettre de Nicolas. Oui, une lettre autographe — une lettre de 4 pages. C’était la première depuis 8 mois. Vous pensez si elle m’a fait plaisir. Sa bo

Vos dernières lettres, chère maman et chère Dorothée, m’ont fait aussi bien grand plaisir. J’en attends une de papa pour l’en remercier. Ce que vous me dites, ma chère Dorothée, du bonheur de votre intérieur, me rend votre mari bien cher et ajoute beaucoup à l’impatience que j’éprouve de le lui dire. En attendant dites-le-lui de ma part.

Maintenant il vous reste encore une bo

Voyez-vous quelquefois Madame de Krüdener? J’ai quelques raisons de supposer qu’elle n’est pas aussi heureuse dans sa brillante position que je l’eusse désiré. Pauvre chère et excellente femme. Elle ne sera jamais aussi heureuse qu’elle le mérite. Demandez-lui quand vous la verrez, si elle se doute encore que je suis au monde. Munich est bien changé depuis son départ. Et J Gagarine que fait-il? Ce qu’il ne fait pas, je le sais. C’est d’écrire à ses amis.

Voilà une courte lettre, mais je vous en écrirai bientôt une autre qui vaudra en deux. En attendant, chers papa, maman et Dorothée, je vous baise les mains.

T. Tutchef

Мюнхен. 31 декабря 1836/12 января 1837

Это письмо, любезнейшие папинька и маминька, будет доставлено вам генералом Будбергом, который прислан сюда государем со специальным поручением и отправляется сегодня обратно. Он прибыл к нам в неудачное время и увезет с собой лишь грустные впечатления о Мюнхене. Болезнь, досаждающая нам вот уже три месяца, правда, в значительной мере утратила силу, но по какой-то непонятной причуде последними ее избранниками оказались большей частью люди из общества. Конечно, в большинстве это были пожилые или немощные люди, все же смертные случаи, столь частые и столь внезапные, не могли не вызывать тягостного ощущения, и траур охватил все общество. К этому присоединился и придворный траур, так что мы по уши в черном. Вот в какой мрачной обстановке вступили мы в католический новый год и завершаем наш. Поистине сейчас, как никогда, уместно выразить добрые пожелания на наступающий год, и я от всего сердца шлю вам свои.