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Le garçon était devenu grand et devait entreprendre l’a

Quelle tâche séduisante, pour un jeune, d’être au Service de Surveillance, de guetter l’apparition des requins dans l’océan, des insectes nuisibles, des vampires et des reptiles dans les marécages tropicaux, des microbes morbifiques dans les zones peuplées, des épizooties ou des incendies dans les régions steppiques et forestières, de déceler et d’anéantir les fléaux terrestres du passé, qui resurgissaient de façon mystérieuse dans les coins perdus de la planète! La lutte contre les formes nocives de la vie se poursuivait sans trêve. Les micro-organismes, les insectes et les champignons réagissaient aux nouveaux moyens de destruction en produisant des espèces nouvelles qui défiaient les composés chimiques les plus meurtriers. Ce n’était qu’après l’Ere du Monde Désuni qu’on avait appris à utiliser les antibiotiques puissants, sans engendrer des espèces dangereuses et résistantes de microbes.

«Si Dis Ken est employé à la surveillance des marais, songeait Dar Véter, c’est qu’il devient un travailleur sérieux dès son jeune âge…»

Le fils de Grom Orm, comme tous les enfants de l’Ere de l’A

L’immense wagon filait sans bruit ni secousses. Dar Véter monta à l’étage, sous le toit translucide. Tout en bas, de part et d’autre de la Voie, passaient en vitesse des bâtiments, des canaux, des bois et des montagnes. Les usines automatiques alignées aux confins des zones agricole et forestière, faisaient étinceler au soleil leurs coupoles diaphanes. Les contours nets et sévères des machines géantes se voyaient à travers les murs de cristal.

Au-delà du monument à Gi

Des arbres à pain, à baies, à noix, portant des milliers de variétés de fruits et do

Les cimes des géants sylvestres parvenaient au niveau de la Voie: la mer verte bruissait maintenant de tous côtés. Dans les tréfonds ombreux, au milieu de charmantes clairières, se dissimulaient des maisons sur pilotis métalliques et des machines en forme d’araignées monstrueuses, qui réussissaient à transformer ces fourrés de quatre-vingts mètres de haut en piles régulières de troncs et de planches.





Les célèbres montagnes de l’Equateur se montrèrent à gauche. Sur l’une d’elles, le Kenya, il y avait un poste de transmission du Grand A

Le train s’arrêta et Dar Véter descendit à la gare de l’Equateur, dont le vaste quai était dallé de verre glauque. Près de la passerelle qui dominait les cimes plates des cèdres bleutés, s’érigeait une pyramide en aplite29 blanche du fleuve Loualaba. Son sommet tronqué supportait la statue d’un homme en combinaison de travail de l’Ere de l’Unification. Il levait de sa main gauche vers le ciel pâle de l’Equateur un globe étincelant, muni de quatre ante

Dar Véter regarda, d’un air approbateur le fils de l’homme illustre qui avait bâti des stations dans le système planétaire du Centaure et qui présidait depuis plus de quatre trie

Dis Ken appela son camarade, un gars aux cheveux noirs.

— Tor An, mon meilleur ami, le fils du compositeur Zig Zor.

— Nous travaillons tous deux dans les marais, poursuivit Dis, nous voulons faire nos exploits ensemble et ne jamais nous séparer.

— Tu t’intéresses toujours à la cybernétique de l’hérédité? s’enquit Dar Véter.

— Oh, oui! Tor, qui est musicien comme son père, a fait de mon goût une passion. Lui et son amie… ils veulent se consacrer au domaine où la musique aide à comprendre l’évolution de l’organisme vivant, c’est-à-dire étudier la symphonie de sa structure.

— C’est plutôt vague, remarqua Dar Véter, les sourcils froncés.

— Je ne suis pas encore très fort, avoua Dis, confus. Peut-être que Tor saura mieux s’expliquer.