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Resume
L'État bourguignon est né en 1363 quand le roi de France Jean II le Bon a transféré le duché de Bourgogne aux mains de son fils cadet Philippe, le futur Philippe le Hardi (1363–1404). Grâce à une politique matrimoniale habile, Philippe et ses successeurs ont agrandi considérablement leurs possessions territoriales, devenues comparables à celles du roi de France. La maladie du roi Charles VI et les troubles de la Guerre de Cent ans ont do
Olivier de La Marche mérite d'être nommé en premier lieu parmi les chroniqueurs qui glorifiaient la cour bourguigno
En organisant la vie quotidie
Dans ce livre, nous tenons à présenter au lecteur deux traités appartenant à Olivier de La Marche qui sont liés à l'histoire de la cour bourguigno
Le titre Estât de la maison du duc Charles de Bourgoingne, dit le Hardy parle de luimême: le traité est consacré à la description de la cour de Charles le Téméraire. Selon Olivier de La Marche luimême, il fut achevé en novembre 1474 lors du siège de Neuss, en Allemagne. Le texte fut rédigé par ordre d'avitailleur de Calais. Cette ville, le seul que les Anglais gardaient en France après la fin de la guerre de Cent Ans, restait dans une certaine mesure en état de siège, de sorte que l'office d'avitailleur était d'une importance stratégique. Il faut mentio
Au contraire, il parle du Grand Conseil et des audiences du Duc comme les instances judiciaires principales. Bien sûr, nous pouvons supposer que le travail sur le traité a pris beaucoup de temps, et à partir d'ici, des violations mineures de la chronologie ont surgi. Cependant, si La Marche conforme sa description aux réformes de 1473 et 1474, l'établissement du Parlement à Malines aurait dû aussi tomber dans son champ de vision. Néanmoins, il n'a pas jugé nécessaire de prendre en compte ces changements. Il est possible que le Parlement, bien que théoriquement lié à la cour, se trouve désormais à Malines et n'ait pas suivi le duc. Par conséquent, il existait hors de la cour, et La Marche n'avait aucune raison de l'accentuer.
La valeur de ce texte pour les recherches sur la cour des ducs est exceptio
En plus de 16 manuscrits co
Le deuxième ouvrage présenté dans ce livre, Traité des nopces de monseigneur le duc de Bourgoingne et de Brabant est dédié aux célébrations qui eurent lieu en 1468 à l'occasion du mariage de Charles le Téméraire et de Marguerite d'York, sœur du roi d'Angleterre Edouard IV. Puisque le mariage entre Charles le Téméraire et Marguerite d'York était non seulement un pacte politique, mais plutôt une déclaration d'intention formelle et sans équivoque du nouveau duc de Bourgogne, cet événement doit faire une telle impression que ce sujet soit appris dans les coins le plus éloignés de l'Europe. Pour produire un effet, Charles devait organiser une célébration dépassant tout ce qui avait été vu auparavant. En attendant, en 1468, les finances du duc laissaient à désirer à cause de la campagne militaire contre Liège. Cependant, Charles réussit à obtenir un prêt des villes flamandes et il commença à préparer le mariage immédiatement après la signature du contrat de mariage en mars 1468. Tout d'abord, Charles envoya un messager aux maîtres de la Chambre des comptes de Lille, qui fit la principale autorité financière de l'Etat bourguignon et demanda combien de tissus sont distribués par Philippe le Bon à l'occasion du dernier mariage. Puis ont suivi une série de commands aux artisans: des voitures et d'armure, des vêtements et des bijoux, pour la réparation du palais, où les célébrations eurent lieu. L'organisation de la fête exigeait non seulement du financements importants, mais aussi de grandes ressources humaines. La Marche mentio
Olivier de La Marche était au centre de cette préparation de veille de fête. Du 21 au 26 avril 1468, il se rendit à Bruges pour s'occuper des affaires sur place. Il a été aidé par le peintre de cour Pierre Cousten et Fatré Hollet, le contrôleur de la Chambre aux deniers, qui a fixé les dépenses. Un long compte qui scrupuleusement énuméré où chaque denier est dépensé, est signé par Olivier de La Marche. Ainsi, La Marche était informée mieux que d'autres sur les détails de cet événement. Il l'a décrit deux fois: dans ses Mémoires et dans un traité particulier, que nous tenons à présenter dans ce livre.