Добавить в цитаты Настройки чтения

Страница 1 из 3

Светлана Клесова

Charles Perrault. Riquet à la Houppe. Книга для чтения на французском языке

Введение

« Рике с Хохолком» сказка Шарля Перро, впервые опубликованная в 1697 году в Париже, в сборнике, состоящем из 8 сказок автора и называвшемся «Сказки моей матушки Гусыни» или «Истории и сказки былых времён с поучениями». В отличие от других сказок Перро, сюжет этой сказки Европе известен не был, так как она не является литераторной переработкой. Эту сказку Шарль Перро сочинил сам.

Книга для чтения «Riquet à la Houppe» представляет собой дидактизацию текста сказки, с целью развития навыков чтения, понимания прочитанного, обогащения и активизации лексического запаса, формирования грамматических и лексико-грамматических навыков; навыков самостоятельной работы, самоконтроля, работы со справочными материалами.

Книга состоит из нескольких частей. В 1-ой части дается предтекстовая, текстовая и послетекстовая работа: чтение самого текста сказки, работа над грамматикой текста, ответы на вопросы. Во 2-ой части представлены работа над инфографией сказки и раздел «Persuader une perso

В разделе «Грамматика» предложены задания по темам: «Осложнённое предложение», «Времена и наклонения», «Повелительное наклонение», «Прямой вопрос».

В помощь при выполнении заданий и упражнений предлагаются всевозможные справочные материалы.

Справочник заданий: предлагает перевод всех заданий книги для чтения. Лексический справочник: представляет собой тематически организованный русско-французский словарик: герои сказки, места событий, действия и состояния героев и важные детали сказки.

Грамматический справочник: дает возможность разобраться в грамматических сложностях текста. Предлагает справочный материал по темам: неличные формы глагола, времена и наклонения в тексте сказки. Весь грамматический материал книги приводится с примерами из сказки.

Книга иллюстрирована и снабжена таблицами. В конце книги даются ответы к заданиям и упражнениям.

Lire le conte

Reliez les synonymes !

Trouvez le mot d’après son explication !

marmot m ; appréhender ; modérer ; être mortifié ; aborder quelqu’un ; se résoudre ; ouîr ; marmiton m

Trouvez la place des mots d’après leurs explications !

1. la lardoire (brochette servant à couper une viande en petits morceaux), une bande (une horde, un gang, une clique, une mafia)

Il en sortit ______ de vingt ou trente rôtisseurs, qui allèrent se camper dans une allée du bois autour d’une table fort longue, et qui tous, ______ à la main, et la queue de renard sur l’oreille, se mirent à travailler en cadence au son d’une chanson harmonieuse.

2. la persévérance (fait de poursuivre son but sans se décourager), la difformité (forme anormale du corp, déformation)

Ils disent que la princesse ayant fait réflexion sur _______ de son amant, sur sa discrétion, et sur toutes les bo



1. Lisez le passage suivant et faites le devoir ! Do

Il était une fois une reine qui accoucha d’un fils si laid et si mal fait, qu’on douta longtemps s’il avait forme humaine. Une fée, qui se trouva à sa naissance, assura qu’il ne laisserait pas d’être aimable, parce qu’il aurait beaucoup d’esprit : elle ajouta même qu’il pourrait, en vertu du don qu’elle venait de lui faire, do

Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d’avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plutôt à parler, qu’il disait mille jolies choses, et qu’il avait dans ses actions je ne sais quoi de si spirituel, qu’on en était charmé. J’oubliais de dire qu’il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête, ce qui fit qu’on le nomma Riquet à la Houppe, car Riquet était le nom de sa famille.

Au bout de sept ou huit ans, la reine d’un royaume voisin accoucha de deux filles. La première qui vint au monde était plus belle que le jour, la reine en fut si aise qu’on appréhenda que la trop grande joie qu’elle en avait ne lui fît mal. La même fée qui avait assisté à la naissance du petit Riquet à la Houppe était présente, pour modérer la joie de la reine, elle lui déclara que cette petite princesse n’aurait point d’esprit, et qu’elle serait aussi stupide qu’elle était belle. Cela mortifia beaucoup la reine ; mais elle eut, quelques moments après, un bien plus grand chagrin ; car la seconde fille dont elle accoucha se trouva extrêmement laide. « Ne vous affligez pas tant, madame, lui dit la fée, votre fille sera récompensée d’ailleurs, et elle aura tant d’esprit, qu’on ne s’apercevra presque pas qu’il lui manque de la beauté. – Dieu le veuille ! répondit la reine ; mais n’y aurait-il pas moyen de faire avoir un peu d’esprit à l’aînée, qui est si belle ? – Je ne puis rien pour elle, madame, du côté de l’esprit, lui dit la fée ; mais je puis tout du côté de la beauté ; et comme il n’y a rien que je ne veuille pour votre satisfaction, je vais lui do

2. Lisez le passage suivant et faites le devoir ! Est-ce qu’on peut do

À mesure que ces deux princesses devinrent grandes, leurs perfections crûrent aussi avec elles, et on ne parlait partout que de la beauté de l’aînée et de l’esprit de la cadette. Il est vrai que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l’âge. La cadette enlaidissait à vue d’œil, et l’aînée devenait plus stupide de jour en jour : ou elle ne répondait rien à ce qu’on lui demandait, ou elle répondait une sottise. Elle était avec cela si maladroite, qu’elle n’eût pu ranger quatre porcelaines sur le bord d’une cheminée sans en casser une, ni boire un verre d’eau sans en répandre la moitié sur ses habits.

Quoique la beauté soit d’un grand avantage dans une jeune perso

3. Lisez le passage suivant et faites le devoir ! Trouvez les mots convenants dans ce fragment pour lui do

Un jour qu’elle s’était retirée dans un bois pour y plaindre son malheur, elle vit venir à elle un petit homme fort désagréable, mais vêtu très magnifiquement. C’était le jeune prince Riquet à la Houppe, qui, étant devenu amoureux d’elle, sur ses portraits qui couraient par tout le monde, avait quitté le royaume de son père pour avoir le plaisir de la voir et de lui parler. Ravi de la rencontrer ainsi toute seule, il l’aborda avec tout le respect et toute la politesse imaginables. Ayant remarqué, après lui avoir fait les compliments ordinaires, qu’elle était fort mélancolique, il lui dit : « Je ne comprends pas, madame, comment une perso