Страница 39 из 51
Les priez-vous pour qu'ils défendent nos murailles contre la lance des e
Certes, cela regarde les dieux.
Mais on dit que les dieux abando
Strophe II.
Puisse, moi vivante, l'assemblée des dieux ne jamais l'abando
N'amenez pas notre ruine en invoquant les dieux. Femmes! l'obéissance est la mère du salut. J'ai parlé.
Antistrophe II.
Mais la puissance des dieux est au-dessus de tout. Souvent elle console dans le malheur et chasse de nos yeux les nuages suspendus des calamités amères.
Il appartient aux hommes d'égorger les victimes et de faire les sacrifices aux dieux quand l'e
Strophe III.
Nous habitons une ville encore invaincue par la protections des dieux, et nos murailles nous défendent de la multitude des e
Je ne vous blâme point d'honorer la race des dieux; mais n'empêchez point les citoyens de courir aux armes. Restez calmes, et ne vous épouvantez pas hors mesure.
Antistrophe III.
Quand j'ai entendu ce fracas soudain, saisie de terreur je me suis réfugiée dans cette citadelle, retraite vénérable.
Maintenant, si vous entendez parler de morts et de blessés, ne vous répandez pas en lamentation sur eux, car Arès se repaît du carnage des vivants.
Ah! j'entends le he
Entendez-le, mais gardez vous de l'entendre trop!
La citadelle gémit dans ses fondements, enveloppée d'e
C'est à moi de m'en occuper.
Je meurs d'épouvante; le bruit s'accroît aux portes.
Ne vous tairez-vous point? N'en dites rien dans la ville.
Ô vous tous, ô dieux, ne livrez pas nos murailles!
Misérables! ne vous tairez-vous pas?
Ô dieux de la ville, gardez-nous d'être réduites en servitude!
C'est vous qui nous réduisez en servitude, moi et toute la ville.
Ô Zeus tout-puissant, lance ton trait contre nos e
Ô Zeus, pourquoi as tu créé cette race de femmes!
Nous serons aussi misérables que les hommes, si la ville est prise.
Encore des cris de mauvais augure en embrassant ces images des dieux!
L'épouvante et la terreur égarent ma langue.
Ce que je te prie de m'accorder est peu de chose.
Dis promptement, afin que je le grave aussitôt dans mon esprit.
Tais-toi, ô malheureuse, et n'effraye point les nôtres.
Je me tais, et je subirai la destinée commune.
Je préfère tes dernières paroles aux premières. C'est pourquoi laisse ces images, et, par de meilleurs prières, supplie les dieux d'être nos compagnons dans le combat. Puis, quand tu auras entendu mes vœux, chante le chant sacré, l'heureux paian, qui s'élève au milieu des sole
– Aux dieux de la ville et de la terre, aux dieux des champs et de l'agora, aux sources de Dirkè, à l'Ismènos, je jure, si la victoire est à nous et si la ville est sauvée, d'égorger des brebis sur les autels des dieux, de leur sacrifier des taureaux, et de consacrer en trophées, dans leurs demeures divines, les armures et les dépouilles prises à l'e
– Tels sont les vœux qu'il faut adresser aux dieux, sans gémissement, sans lamentation vaines et sauvages. En effet, vous n'échapperez pas d'avantage à la fatale destinée. Pour moi, je vais placer aux sept issues des murailles les six guerriers et moi, le septième, les meilleurs adversaires des e
Strophe I.
Je ferai ainsi; mais la crainte n'est point apaisée dans mon cœur, et les inquiétudes l'oppressent et l'épouvante, à cause de l'e
Antistrophe I.
Quelle terre meilleure irez-vous chercher, après que vous aurez abando
Strophe II.
Il serait lamentable que la ville Ogygie
Antistrophe II.
Il serait lamentable que des vierges, avant la sole
Strophe III.
La ville retentit de confuses clameurs; la multitude e
Antistrophe III.
Toutes sortes de fruits épars sur la terre pénètrent de douleur qui les rencontre. Spectacle amer pour les intendantes! Les i